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Journal Quotidien d'un sevrage et d'une transformation personnelle.
7 juillet 2020

Jour - 13 - L'art de la souplesse.

C'est drôle parce que j'ai choisi le titre du post hier, en pensant que j'allais parler d'un sujet, mais je n'avais pas pensé à son développement et il m'arrive en tête pile quand je vous écris les premières lignes de ce post.  

 

Le thème du jour ! 

 

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Je sais que le cerveau est fait de chemins par lesquels les pensées voyagent. 

Je sais aussi que nous avons plusieurs niveaux de conscience, dont l'inconscient. Et qu'à force de faire certaines choses, elles s'ancrent en nous, et nous les faisons mécaniquement. Qui ne s'est jamais "réveillé" d'un coup en arrivant presque à la porte de chez soi sans avoir vraiment été présent lors du trajet ?

Il en va de même pour les pensées. Mon schéma de pensées était en circuit fermé branché sur du négatif ou limitant (encore un sujet super intéressant à aborder plus tard ;)).  C'est la faute à la dépression passée par là qui m'a ôté toute estime de moi. Mais on s'en sort ! Comment ? Il faut réapprendre à penser positivement. 

Parce que notre cerveau est malléable, (si vous voulez vous la péter en soirée le terme exact est "neuroplastique"), nous pouvons choisir de penser différemment, autrement. Nous pouvons choisir de prendre un peu de recul, de la hauteur, et penser par un autre chemin. 

L'agilité mentale permets de prendre conscience des pensées identifiées comme malsaines ou inutiles, et de rationaliser tout en prenant en compte ses émotions et en réagissant de manière proportionnée. 

La souplesse émotionnelle entre en jeu ici. Grâce à la méditation et à la pleine conscience, on s'entraine à être totalement présent à soi même, sans aucun artifice. Cet entraînement vous permettra peut être par la suite d'éviter de regretter une réaction trop forte émotionnellement. Une sensation très plaisante de contrôle et d'apaisement me vient quand je ne me laisse pas submerger par les émotions, mais que je les accepte et les laisse passer. Ça a dû m'arriver 1 ou 2 fois haha. 

Après avoir abordé la sphère psycho-émotionnelle, on en vient au corps dit physique, qui aime également la souplesse. Ancienne gymnaste, le yoga m'a rapidement parlé. Et quand j'ai découvert qu'il y avait une dimension spirituelle datant de plusieurs millénaires derrière, je me suis mise à étudier et n'ai jamais arrêté depuis. Bien sûr je ne suis pas maître yogi, je touche parfois mes orteils, mais je connais de nombreuses positions, et à force de pratiquer peu assidûment mais depuis longtemps j'ai un niveau de débutante experte. L'histoire de ma vie dans une multitude de domaines. 

La pratique quotidienne -dans la mesure du possible- du yoga a tellement de bénéfices que je ne peux m'en passer dans ce sevrage et ce chemin de transformation personnelle. Je rêve d'installer cette habitude dans ma vie. Avant, je n'aimais pas débuter et voir que je progressais trop lentement et me tournait hâtivement vers le nouvel objet de ma passion. Un des piliers de l'Ayurveda (hygiène de vie physique et spirituelle traditionnelle indienne) est que le Yoga n'est pas un but, c'est le chemin. Pratiquer le Yoga pour faire de jolies poses sur instagram ne rime à rien. Ce qui a du sens c'est de le pratiquer tous les jours, dans sa vie. Je parlerais plus tard des 8 piliers du Yoga et de l'Ayurveda. Ce que nous appelons "yoga" est en fait un raccourci, et les "asanas", les postures, en représentent 1/8e. 

 

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Pour ma journée, elle a été un très léger rollercoaster. Je n'avais plus de matériel, j'ai donc testé le CBD, ça passe mais pas pareil, et je n'aime pas l'idée de me rouler un joint pour en fumer. Je suis allée chez le médecin me faire prescrire des patchs et des pastilles de nicorette. Je compte arrêter toute mes conso nettes, cold turkey. J'écris la phrase de manière affirmative pour tenter de convaincre mon inconscient que c'ets la vérité, mais en vrai je flippe à mort. Aujourd'hui alors que rien ne m'a stressée et que je savais que j'allais en voir au soir, je n'étais pas bien. J'ai très très peur du gros gros sevrage qui arrive. J'ai déjà essayé de quitter 1 addiction à la fois, d'abord l'alcool (j'ai tenu 1 an) puis la weed (3 mois). mais au final ça n'a pas marché. Alors comme il faut voir chaque rechute comme une leçon (certes difficile) dont l'enseignement fera le meilleur des terreaux, je vais tout arrêter d'un coup. Je dois m'entraîner à dire non. J'ai l'impression que je vais devoir changer de personnalité. Et même si j'arrive à tout arrêter un moment, ça sera comme retenir mon souffle non ? Là je suis en train de me trouver des excuses. Je ne dois pas écouter la bête en moi qui sait qu'elle va bientôt être affamée. D'ailleurs, ça ne serait pas  attiser mon angoisse pour rien que de penser à cette énorme épreuve ? Si j'applique mon propre conseil , il semblerait que j'en fasse une montagne, alors que les symptômes ne dureront que 2 semaines.  Je vais me coucher ! à demain ! 

 

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